Un peu de Bigorre
à Paris
Quelques éléments présents à Paris ont un lien avec la Bigorre. Voici un thème de
découverte pour votre prochain séjour à Paris !
Sculptures de Firmin Michelet (de Tarbes)
Juste en face de la Tour Eiffel se trouve le palais de Chaillot (qui a succédé au
palais du Trocadéro). Il a été bâti en 1937 pour l’exposition universelle. Plusieurs
sculpteurs ont été sollicité pour les décors extérieurs, parmi lesquels notre célèbre
Firmin Michelet (auteur du Maréchal Foch à Tarbes ou encore d’Artagnan à Auch).
La sculpture de Michelet est indiquée par une flèche blanche.
La voici. En architecture, on appelle le panneau rectangulaire orné d’une sculpture
en relief une métope. Outre l’œuvre de Michelet, la façade du théâtre, côté jardins,
est ornée de métopes de Belmondo, de Navarre, d'Auricoste et de Grange.
Sculpture d’Edmond Desca (de Vic)
Une autre œuvre d’un sculpteur bigourdan orne le très beau Parc Montsouris à Paris
(située sur le bord ouest du lac, entrée conseillée du parc par la place Jacques-Debu-Bridel).
Il s’agit de la « Mort du Lion » d’Edmond Desca. C’est une statue en calcaire de
1930 représentant un lion porté par trois hommes africains.
La statue équestre du Maréchal Foch (né à Tarbes) est située sur la place du Trocadéro-et-du-11-Novembre.
Voici ce qu’en dit Wikipedia : « Cette statue en bronze des sculpteurs Robert Wlérick
et Raymond Martin représente le maréchal de France Ferdinand Foch, commandant en
chef des armées alliés en 1918. Le maréchal est représenté tête nue. L'absence du
képi réglementaire est en effet une demande des services des beaux-arts. La statue
avait été commandée en 1939 par le ministre Jean Zay mais le sculpteur Robert Wlérick
n'avait pu la terminer. La guerre mit les travaux en attente. C'est Raymond Martin
qui termine le travail et la fonte en bronze par la fonderie Rudier est réalisée
en 1951, puis la statue installée. Elle est située en parfaite symétrie avec la statue
du maréchal Joffre, qui se trouve depuis 1939 devant l'École militaire, place Joffre.
Au cinéma : Dans le film Le cave se rebiffe (sorti en 1961 au cinéma) de Gilles Grangier,
le personnage interprété par Jean Gabin, un faux-monnayeur, donne rendez-vous à ses
complices Bernard Blier et Franck Villard sur la place du Trocadéro, au pied de la
statue du Maréchal Foch ».
Ours et loup des grottes de Gargas (commune d’Aventignan)
Au premier étage du beau musée de paléontologie (entrée rue Buffon), une vitrine,
marquée d’une flèche blanche sur la photo, abrite un ours des cavernes et un loup
trouvés dans les Hautes-Pyrénées, aux grottes de Gargas.
Si vous-aussi, vous faites d’autres découvertes à Paris en lien avec la Bigorre,
n’hésitez pas à les partager avec nous (loucrup@orange.fr).
Firmin Michelet est l’auteur d’une autre œuvre à Paris. Le monument aux morts de
la mairie du 5e arrondissement est situé dans la cour d’honneur, il honore la mémoire
des 4 500 soldats tués lors de la Première Guerre mondiale. Il fut inauguré le 11
novembre 1930, une cérémonie présidée par Louis Rollin, ministre de la Marine marchande
et député du 5e arrondissement. Le monument se compose d’un piédestal carré sur lequel
sont insérés trois bas-reliefs en bronze, et une statue. La figure féminine située
sur le piédestal interprète la statuaire de la Grèce antique, le drapé et l’aspect
du visage correspondent bien à cette école. Elle tient de la main gauche un glaive
sur lequel repose une couronne de lauriers, de la main droite une palme de laurier.
Elle est signée sur sa base, côté droit : « FIRMIN MICHELET » et côté gauche : «
ANDRO Fondeur Paris », une société fondée à Paris en Juin 1893, comme « Andro Frères
fonderie. ». Le bas-relief face à nous représente un poilu assit à même le sol, sans
doute dans une tranchée, il se protège du froid. Sur le côté droit, un poilu dans
une tranchée tire sur l’ennemi, au fond de la composition, le cadavre d’un soldat
emmêlé dans des barbelés. Sur le côté gauche, Michelet représente un village en ruine.
Le piédestal en béton est postérieur aux sculptures. Pour seul épitaphe, face à nous,
entre la statue et le bas-relief : 1914 – 1918, puis 1939-1945. (Source memorial14-18.paris.fr)
Troisième œuvre de Firmin Michelet à Paris. Le monument aux morts du collège Stanislas
dans le 6e arrondissement (22 rue Notre-Dame des Champs). Un monument d’une simplicité
toute classique, où l’éloquente nomenclature des 968 morts encadrée de part et d’autre
d’obus décorés de palmes, entoure un sarcophage, symbole de sacrifice, surmonté d’un
ange glorieux, symbole de résurrection. L’épitaphe est située sur l’entablement,
au-dessus de lui les armes du collège. L’architecte Georges Closson (1865-1945) reste
un architecte très classique dans ses conceptions. C’est le cas pour ce cénotaphe
construit pour le collège Stanislas, en collaboration avec un autre architecte nommé
Gâche, sans doute le maître d’œuvre, et le sculpteur Firmin Michelet (1875-1951).
Closson et Michelet avaient collaboré ensemble sur d’autres chantiers, notamment
la chapelle de la reconnaissance de Dormans (1921-1931). L’inauguration du monument
eut lieu le dimanche 7 mai 1922. (Source memorial14-18.paris.fr)