Monnaies et billets de nécessité
(Hautes-
Textes et documents : Daniel Mur, avec l’apport précieux des Archives municipales de Tarbes.
Monnaies et billets de nécessité
La période de 1914 à 1927 en France constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité.
Les Pièces
La Première Guerre mondiale ayant complètement désorganisé l'économie et le système
du franc germinal basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves
en métal (or et argent), les pièces en or, en argent et en bronze se trouvèrent avoir
une valeur faciale inférieure à leur masse métallique et furent systématiquement
thésaurisées par les particuliers. La Monnaie ayant augmenté la quantité frappée,
on retrouve donc des pièces de 50 centimes, 1 et 2 francs en argent aux millésimes
1914-
Le 16 août 1914, le ministère des Finances toléra la frappe de petites monnaies pour
pallier le manque de numéraire de cette époque, et satisfaire les besoins. Peu après,
le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les
associations de commerçants et même certains particuliers comme les bars, commerces,
etc. à émettre des jetons-
Les Billets des Chambres de Commerce
Dès les premiers coups de canon de la première guerre mondiale les monnaies divisionnaires, et notamment les monnaies d'argent, disparurent en raison de la thésaurisation préventive. Certains commerçants commencèrent donc à émettre des bons d'échange de faible valeur (0,25 franc, 0,50 franc, 1 franc et 2 francs en général) afin de permettre les transactions dans une zone réduite correspondant à « L'Union des Commerçants du Quartier de xxxx » par exemple. Ces bons étaient facilement falsifiables et en outre risquaient de tomber sous le coup du crime d'émission de fausse monnaie.
Dès le 7 août 1914, la Chambre de Commerce de Paris demanda l'autorisation de procéder
à une émission de bons au porteur de 0,50 franc, 1 franc et 2 francs garantis par
des fonds en contre-
Quelques documents consultés aux Archives Municipales de Tarbes