Accueil. Revenir à la page "Bonus et surprises".

On a retrouvé Bos de Bénac !

Bos de Bénac est un personnage historique qui a vraiment existé. Seigneur de la Baronnie de Bénac (vers 1300), il habitait le château de Bénac (dont les ruines sont aujourd’hui sur la commune de Barry). Son nom est lié à de nombreuses légendes (Pierre du diable à Layrisse, Trou du Diable au château de Barry). Et nous avons retrouvé sa trace !

Son haubert (ou cotte de mailles) est en effet conservé dans les collections des armes du Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne.

Il provient de la collection du Musée Massey de Tarbes. Si on peut se féliciter que cette pièce historique de notre patrimoine soit dans un si beau musée que celui de Saint-Etienne, on peut en revanche déplorer qu'elle ne soit pas restée dans notre département...

Photo du véritable haubert de Bos de Bénac.

Photo pour l'exemple.

Voici ce qu'écrit Charles Dupouey en 1857 (dans la revue d'Aquitaine et du Languedoc) :
« Au dire des uns, Bos de Bénac, le même qui fit un pacte avec Lucifer, fonda la maison des Cordeliers de Tarbes ; suivant les autres, le preux chevalier s'y serait simplement retiré vers la fin de ses jours. Toujours est-il qu'on montrait encore, appendus en trophée dans l'église, il y a une cinquantaine d'années, le casque et l'armure du croisé. Que sont devenus ces objets, précieux héritage de l'illustre baron? Quel archéologue au petit pied, quel égoïste et inintelligent enfouisseur les détient en galetas, au lieu de les déposer dans le musée de la ville? On m'affirme qu'un de mes concitoyens les possède ; je serai curieux de savoir à quel titre. »

Détail du véritable haubert de Bos de Bénac.

Voici deux illustrations de Gustave Doré dans l'ouvrage Voyage aux eaux des Pyrénées de Taine en 1855 :

Bos de Bénac en Egypte, rencontrant le diable.

Bos de Bénac de retour au château de Barry.

La célèbre scène ou Bos de Bénac revient au château de Barry et où seul son lévrier le reconnaît !

Retrouvez le Château de Barry en cliquant ici. Revenir à la page "Bonus et surprises".

Comme tout épisode légendaire, il existe plusieurs versions de Bos de Bénac. Une assez insolite et quasi-introuvable est cette pièce de théâtre publiée en 1925 aux « cahiers occitans ». Pas moins de 170 pages pour cette pièce en cinq actes :