Les chantiers de jeunesse
dans les Hautes-
L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les
chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le 30 juillet 1940.
Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans)
d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six
mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec
le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment
forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active
et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de
1939-
Un chantier devant l’église.
Au fond, la mairie-
Cérémonie de lever des Couleurs.
Qui dit « Jeunesse », dit aussi amusement.
Et c’est très bien ainsi.
Le chantier de Jeunesse n°38 « Mermoz » basé à Argelès-
Dans le Parc Thermal d’Argelès-
Incorporation des jeunes à Argelès-
Un détachement du chantier de Jeunesse « Mermoz » à Saint-
Voici sept images retrouvées. Attention ce sont des raretés :
Envois des internautes (photos et infos)
François Pujo nous signale des ouvrages réalisés par les chantiers de jeunesse sur la vallée de Luz :
1/Une maison inachevée à l'Estibe dans le virage sous chez Carrere.
2/Le premier lacet du chemin de la hourquette de Héas (coté Piau) est taillé dans le roc avec une date gravée (1942).
3/Le mur de soutènement du talus amont de la route de Barèges entre Sers et Esterre.
Ce mur fut construit en pierres sèches (granit) ajustées entre elles. Il reste un
morceau de mur encore intact sous l'enrochement moderne avant l'embranchement de
Sers. La photo ci-
Le refuge du col de Riou a accueilli les membres de chantiers de jeunesse (ou jeunesse et montagne).
Enfin, notez que les cadres donnaient des permissions aux jeunes et leur faisaient comprendre de fuir en Espagne pour continuer la lutte.
Il reste un morceau de mur encore intact sous l'enrochement moderne avant l'embranchement
de Sers. La photo ci-
Marie-
Vous aussi, vous possédez peut-
Gérard Boichut possède des photos de son père Jean Boichut, décédé en 2015, qui a fait partie du chantier N°38 Mermoz du 25/8/40 au 30/1/41. Son groupe n°9 , portait le nom de « Vosges » et était basé à Ayros.