Les chantiers de jeunesse
dans les Hautes-
L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les
chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le 30 juillet 1940.
Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans)
d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six
mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec
le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment
forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active
et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de
1939-
Nous avons retrouvé quelques images (nov. 1941) sur le chantier de Saint-
Lever des Couleurs.
Carbonisation du bois -
Construction de baraquements.
Vous aussi, vous possédez peut-
Groupement G30 photographié devant le PC à Saint-
Le chantier de Jeunesse n°30 « Foch » basé à Saint-
Devant la Mairie de Saint-
Michel Tamborini nous communique deux lettres avec des cachets postaux des chantiers
de jeunesse, ainsi qu’une lettre intéressante qui nous en apprend un peu plus sur
le fonctionnement du camp de Saint-
Annick a retrouvé 3 lettres écrites par son père depuis le chantier de jeunesse n°30 à St Pé, ainsi qu’une photo de son équipe. Ces documents indiquent les conditions de vie durant juillet 1942. Son père est arrivé au groupe le 9 juillet 1942 et a été renvoyé dans ses foyers le 15 août 1942 pour des raisons de santé. Annick a pensé, avec raison, que ces documents pourraient intéresser les lecteurs de notre site. Nous l’en remercions.
Le 12 juillet 1942 :
Le 17 juillet 1942 :
Le 24 juillet 1942 :
Michel Fraignier est opérateur sécurité à Infralog-
Visite à Lourdes
Envois des internautes (photos et infos)
Maurice Bordes a l’amabilité de nous envoyer des dizaines de clichés des chantiers de jeunesse de son papa Gabriel Bordes, dit « Gaby » : « Toutes les photos n'ont pas de légende, je n'ai pas plus d’explications, mon père est mort quand j'avais 8 ans et ma mère m'en parlait très peu,je sais juste qu'il a rejoint le corps franc Pommiès pour ne pas partir au STO (il avait 2 enfants). Il n'y avait pas assez de fusils et il n'a pas combattu. ». C'est un témoignage très émouvant de cette époque où transparaissent assez nettement, à travers les clichés, les notions de travail, d’effort physique et de camaraderie. Clichés principalement de 1941.
Construction de baraquements.
Lever des couleurs.
Sciage du bois.
29 mars 1941 : « Plus que 58 gamelles à avaler ! ».
Saint-
Juillet 1942 devant la gare de Saint-
Guy, le 7 juin 1941
Saint-
Saint-
Saint-
Saint-
Saint-
Juin 1941. Lecrevisse.
Le chef Meyer à Saint-
Saint-
Saint-
Saint-
Saint-
Visite des grottes de Bétharram le 6 avril 1941.
Saint-
Mars et avril 1941 : corvée de terrassement.
15 avril 1941.
Saint-
Mai 1941.
Eté 1941 : Départ pour les vendanges.
Vendanges et corvée de cuisine.
Eté 1941. Réveil en musique du G10 équipe 5.
Septembre 1941, au Pic du Jer à Lourdes.
Septembre 1941. Entraînement de boxe. A droite Gaby Bordes.
Merci à Monique Rey pour cet envoi qui concerne le camp de Saint-