Communes du GERS à découvrir

proches des Hautes-Pyrénées

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Barran est une bastide originale, fondée en 1278 sur un bourg existant déjà appelé Barran, dont l'étymologie est incertaine. Ses fondateurs n'ont pas rencontré le succès espéré. Ils avaient vu trop grand si bien qu'ils durent vite limiter les constructions à une simple « bastide-rue ». On n'y rencontre pas de plan à damier comme dans les bastides traditionnelles. Cependant, les maisons à colombages, la place centrale avec arcades et la jolie halle du marché donnent à l'ensemble beaucoup de charme. Il reste encore plusieurs vestiges médiévaux : des fossés et des remparts et surtout une tour-porte (sur les 5 que la commune possédait autrefois) avec douves et pont accolé comportant une arche unique en arc brisé sur le Petit-Rhône. Des tables de pique-nique permettent une pause agréable près de la porte fortifiée et du canal. Mais le joyau de la commune est la belle collégiale Saint-Jean-Baptiste, bâtie au XIIIe siècle et en partie reconstruite après 1569 suite au passage des troupes de Montgomery qui dévastèrent Barran. Elle se situe sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : la via Tolosane. C'est surtout la flèche hélicoïdale du clocher qui attire l'attention, haute de 50 mètres à son sommet, surmontant une tour carrée en pierre. Ce style architectural porte un nom : clocher tors ; il n'y en a que 33 en France et celui-ci est le plus méridional ! Un doute subsiste sur la forme originelle du clocher. Sa torsion de la gauche vers la droite n'était pas aussi prononcée mais s'est probablement accentuée avec le temps. En 1972, quand il fallut refaire la charpente et changer les ardoises, on fit appel aux Compagnons couvreurs du Devoir du tour de France. Ils lui donnèrent cette forme caractéristique en pensant qu'elle était d'origine. Est-ce cette forme singulière du clocher qui a valu le surnom des habitants de Barran : les « limaques » : limaces, escargots ? En tout cas, situé à 15 minutes d'Auch, ce petit bourg mérite vraiment un détour.

Barran

Ce  beau et grand château sur le territoire de la commune de Bars près de Mirande, est situé à peu de distance de la rivière Osse. Daté du XVIIe et remanié au XVIIIe siècle, c'est une demeure privée inscrite aux Monuments Historiques depuis 1988. Si le château porte le nom d'une ancienne bataille célèbre, il le doit en réalité à Jean-Bernard Seissan de Marignan, qui l'acheta en 1725. Trois grands bâtiments délimitent la cour d'honneur à laquelle on accède en franchissant un beau portail. Une tour avec porche donne l'accès à un jardin situé au nord alors que le bâtiment du sud est flanqué de deux tours carrées. A noter la présence d'une chapelle qui déborde sur les jardins. Des écuries et dépendances complètent l'ensemble. Un pigeonnier ancien hexagonal sur arcades se trouve, isolé, au sud-est du château.

Bars, le château de Marignan

Bassoues (de Bassoa : bois, forêts) est une bastide fondée à la fin du XIIIe siècle sur la crête d'une des nombreuses collines situées au cœur de la Gascogne, entre Marciac et Auch. C'est l'archevêque d'Auch, Amanieu II d'Armagnac, qui est à l'origine de sa fondation, sur ses terres de Bassoues. Le relief imposa un plan de la ville « en arête de poisson » avec une longue rue qui suit la crête et des venelles transversales. Les restes de constructions de l'époque médiévale : tour, fortifications, maisons anciennes à colombages donnent beaucoup de charme à l'ensemble. Un itinéraire de découverte du patrimoine, permettant de ne rien rater, est distribué au pied de la tour (ou téléchargeable sur le site internet de la commune). On remarque tout de suite le haut donjon (43 m.) de l'ancien château qui avait été achevé en 1371. Ce fut le premier édifice du département du Gers à être classé aux Monuments Historiques, en 1840. Propriété privée, il fut acquis en 1977 par la municipalité. Son architecture bien conservée laisse admirer au sommet une tour octogonale. Pour mériter le beau panorama, il faut d'abord gravir les 197 marches de l'escalier en colimaçon. Quatre énormes contreforts à chaque angle ont assuré la solidité et la longévité de l'édifice. Des expositions temporaires de peintures ou de photographies, dans les salles voûtées, y attirent régulièrement des visiteurs. Au cœur du bourg la halle du XVIe siècle, qui enjambe la rue principale, est incontournable avec sa belle charpente couverte d'un toit en tuiles à quatre pans et son marché du dimanche matin. Beaucoup d'animation à la belle saison avec les restaurants en terrasses. L'église paroissiale Notre-Dame, voisine de la halle, mérite la visite, notamment pour sa chaire en pierre du XVe siècle et son bénitier des cagots. Le puits commun entre la halle et l'église, décoré d'un muret de pierres, d'un petit toit de tuiles arrondies et de belles fleurs, fait office de réserve d'eau pour les incendies. Sa profondeur d'une quarantaine de mètres serait égale à la hauteur du donjon ! A Bassoues, Saint-Fris y est vénéré. Un culte lié à ce neveu de Charles Martel mort (selon la tradition populaire) glorieusement au combat en 732 contre les Sarrasins, sur le territoire de Bassoues, était très fort dans le secteur. Une légende locale de découverte du sarcophage enfoui, avec fontaine jaillissante et miracles, est parvenue jusqu'à nous. Elle est à l'origine de la construction de la basilique, à quelques centaines de mètres du bourg, restaurée au XIXe siècle et entourée désormais du cimetière communal.

Bassoues

Sur un territoire très étendu qui surplombe les vallées du Bouès et de l'Arros, partons à la découverte de Beaumarchés. Son environnement marqué par la ruralité offre des paysages variés alternant coteaux boisés, vignobles de Saint-mont et champs de céréales où les machines modernes s'en donnent à cœur joie à la saison des récoltes. La bastide, créée en 1288 par contrat de paréage, porte le nom d'un grand bâtisseur de cette époque : le sénéchal Eustache de Beaumarchez, officier à Toulouse au service du roi Philippe-le-Bel. De cette époque lointaine subsistent quelques anciennes maisons à colombages et surtout l'église Notre-Dame, de style gothique. La clé de voûte y porte les armes de France, aux trois fleurs de lys couronnées, illustrant cette allégeance au roi. Le massif clocher-porche de l'édifice, malheureusement inachevé, ne mesure que 15 mètres de haut. Une longue frise sculptée y laisse apparaître les visages grimaçants d'hommes, de femmes et de monstres. Etonnant également, un petit bâtiment situé à l'entrée sud-est du bourg ; c'est le pavillon Gloriette. Ce pavillon « pour dames » était réservé aux épouses des hommes partis à la chasse. Enfin, ne passez pas à côté du très beau spectacle son et lumière qui a lieu en été au mois de juillet. Cette manifestation réunit tous les habitants, que ce soit pour l'élaboration du scénario, le choix des thèmes abordés, ou la représentation en elle-même.

Beaumarchés

Betplan, tout au sud du département du Gers, est réputé pour son joli petit château d'agrément. Construit en 1641, son corps de logis rectangulaire présente une belle façade classique. Quatre tours carrées, aux toits à forte pente, sont situées à chaque côté. Une terrasse à balustres et un bel escalier complètent le tout. A proximité, un intéressant pigeonnier à colombages semble cerné par les champs de tournesols. Intact en apparence extérieure, le château était en réalité très délabré. Dans les années 1930, on devait étayer les plafonds pour ne pas qu'ils s'effondrent. Son inscription en 1949 aux Monuments Historiques a permis d'entamer une vaste campagne de restauration et il retrouve peu à peu son lustre d'antan. Une aquarelle du château et de ses habitants a été réalisée vers 1890-1900 par le peintre Adrien Perez, originaire de Mirande. Des scènes de la « belle époque » à l'encre de Chine décrivent bien la vie des châtelains betplanais avant la grande guerre. Au village, impossible de ne pas remarquer la belle église Saint-Laurent, avec son clocher-mur à trois baies portant deux cloches. Une date (1734) est gravée dans la pierre, au-dessus de la porte. Pourtant, l'origine de l'édifice religieux remonte à des temps plus reculés (XIIIe siècle). Remarquable retable à l'intérieur.

Betplan

Ancien siège d'une baronnie et autrefois fortifié, L'Isle-de-Noé est un petit village ceinturé par deux cours d'eau qui se rejoignent : la petite et la grande Baïse, ce qui lui donne l'apparence d'une île. Cette situation géographique valut ce nom à la commune dont les habitants s'appellent les Lislois. On remarque au loin le clocher carré de l'église Saint-Pierre, avec à ses côtés un joli pont en pierre à deux arches en arc brisé, assez récent puisque vers 1920 on l'appelait le Pont Neuf. Une aire de pique-nique offre une pause agréable et ombragée, près de l'eau. L'eau est d'ailleurs omniprésente sur le territoire. Elle a longtemps rythmé les activités des habitants : moulin, barrage, lavoir et vieux ponts en sont les témoignages. Le château des comtes de Noé du XVIIIe siècle, situé au coeur d'un domaine de 12 hectares, présente une belle façade aux nombreuses ouvertures, ainsi qu'un escalier monumental avec rampe en fer forgé. La commune a eu la bonne idée de l'acquérir en 1975, on y trouve aujourd'hui l'école maternelle et le CPIE du Gers, organisme destiné à défendre, éduquer et promouvoir l'environnement en Gascogne. Des expositions temporaires attirent les curieux à la période estivale. Un terrain de rugby et des jeux pour enfants ont été aménagés dans le vaste parc. Parmi les animations notables : une belle foire de printemps qui a lieu au mois d'avril avec produits régionaux, marché aux fleurs, jeux pour petits et grands. A noter aussi deux belles fêtes très animées au cœur de l'été, avec camping autorisé dans le parc du château. Voilà quelques occasions de découvrir L'Isle-de-Noé !

L’Isle-de-Noé

Marciac est une bastide royale créée en 1298. Elle a été fondée par Guichard de Marzé, qui lui laissa son nom. Ses rues sont idéales pour faire réviser la géométrie aux enfants : parallèles, perpendiculaires et angles droits n'auront plus de secrets pour eux ! Marciac était protégée autrefois par une enceinte fortifiée percée de huit portes avec la présence de tours défensives et d'un fossé. C'est aujourd'hui un agréable bourg situé sur la rivière Bouès, dans la verte et vallonnée Gascogne. Au cœur de ce secteur rural, Marciac offre de nombreux services et distractions : musées, cinéma, hôtel, camping dans une ambiance conviviale et gourmande. Nous sommes en effet au pays du foie gras, de l'armagnac et du floc. Un beau lac propose des parcours de santé et de pêche, piscine ludique, restaurant sur un bateau : de quoi remettre en forme toute la famille ! Deux clochers se font une saine concurrence. Le plus grand est celui de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption dont la haute flèche fut rebâtie en 1865 après avoir été détruite par la foudre. Le deuxième est celui octogonal de l'ancienne chapelle du couvent des Augustins, dont il ne reste presque plus rien, à part le clocher, une façade et un portail. La plus vaste place du département du Gers (133 x 78 m) offre un bel espace qui permet d'accueillir des animations toute l'année dont un festival de jazz internationalement connu, créé en 1978. A L'origine, cette place était destinée à recevoir un millier de soldats en attente de combats ! A voir également, la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, au cœur d'un paisible parc ombragé. C'est un sanctuaire marial à l'endroit où serait apparue la Vierge le 14 septembre 1654.

Marciac

Miélan est une bastide fondée en 1284. Assiégée par les Anglais, elle fut incendiée en 1370, puis reconstruite mais en plus petite taille car elle était concurrencée par les bastides voisines (Mirande, Marciac, Trie ou Rabastens). Sur son blason figurent trois ruches qui rappellent la récolte du miel…, mais ce serait plutôt de la ville italienne de Milan qu'elle tirerait son nom. Miélan devient la capitale du duché d'Antin en 1711, sous le règne de Louis XIV. Le bourg commence enfin à se développer, surtout que 1750 voit la création de la route royale Auch-Tarbes passant par la commune. Miélan s'agrandit encore et c'est à cette époque que sont détruits le château et une partie des remparts. Les derniers vestiges des fortifications disparaîtront définitivement au XIXe siècle : Miélan est à son apogée. Le promeneur peut encore admirer de belles maisons à colombages et une mairie-halle à arcades. Elles font le bonheur des photographes et des peintres quand elles sont fleuries à la belle saison. L'église Saint-Barthélémy est relativement récente, puisque son clocher ne fut achevé qu'en 1900. La pittoresque chapelle Saint-Jean, un peu à l'écart du centre, présente des colombages. Trois autres églises, visibles dans les hameaux, complètent ce patrimoine religieux. Au niveau économique, un grand marché d'une race locale de porcs avait lieu sur la place avant la deuxième guerre. C'était un des plus importants du pays et on y vendait des porcelets par dizaines de milliers chaque année. Miélan est bordée par deux rivières : le Bouès et L'Osse. Cette dernière a permis la réalisation d'un beau lac de 77 hectares à deux kilomètres des habitations. Une base de loisirs, avec restaurant et camping, complète le tout. Des sentiers de randonnée permettent de découvrir, sur la commune, la variété de beaux paysages vallonnés et boisés.

Miélan

Comme beaucoup de petites villes du secteur, Mirande est une bastide au tracé très régulier, avec un plan en damier bien visible du ciel. Fondée en 1281 sur les rives de la grande Baïse dans un lieu d'occupation ancienne (trouvailles préhistoriques et gallo-romaines), la capitale de l'ancien comté d'Astarac est devenue sous-préfecture. Son nom, peut-être inspiré par la ville espagnole de Miranda de Ebro, proviendrait du latin mirari avec le sens de poste d'observation. D'imposantes murailles dont il reste quelques vestiges place de la République et quatre portes permettant l'entrée dans le bourg étaient destinées à défendre la cité. Un superbe (paraît-il) château comtal était situé hors les murs. De tout ceci, il ne reste plus que de lointains souvenirs. Des anciennes industries de faïence, de tannerie et de tissage assurèrent le développement de Mirande au XVIIIe siècle. L'église Sainte-Marie possède un curieux porche avec un arc-boutant qui enjambe la rue de l'Evêché : c'est l'image incontournable de Mirande. Parmi les monuments, on découvre en déambulant au hasard des rues : des vieilles tours, des maisons à colombages, des petites chapelles et une halle de style Baltard. Cela compose un mélange harmonieux de toutes les époques. La place d'Astarac avec son bel éclairage nocturne, son kiosque à musique et ses arcades est également un passage obligé. Mirande est réputée pour sa douceur de vivre, sa gastronomie, son soleil radieux, ses sentiers de randonnée à travers bois et vallons et surtout son festival de country mi-juillet. Pour quelques jours, musiciens passionnés et visiteurs hauts en couleur viennent animer la charmante bourgade. Une jolie base de loisirs « Ludina », qui propose plus de 800 m2 de bassins, vous fera passer un agréable moment à la saison estivale. Près de celle-ci un ancien pigeonnier monumental, isolé, se fait remarquer. La culture n'est pas oubliée avec un riche musée des beaux-arts (peintures et faïences). Parmi les nombreuses personnalités passées à Mirande, citons Alain Fournier, le célèbre auteur du Grand Meaulnes. Il effectua ici son service militaire et on donna son nom au lycée. Au niveau des événements récents, le club de basket féminin fut trois fois champion de France en 1988-89 et 90 mais fut malheureusement dissous par manque de moyens financiers. Une gigantesque centrale photovoltaïque, transformant l'énergie solaire, fut construite en 2013 sur un espace de 14 hectares : nous voilà entrés dans le IIIe millénaire !

Mirande

Plaisance est un gros bourg au cœur de la Gascogne, baigné par l'Arros et pas très loin de l'Adour. Une bastide y fut fondée en 1322, tenant son nom de la ville de Piacenza en Italie. Plusieurs fois détruite, elle ne connut un réel essor qu'au XIXe siècle avec de belles maisons de maître, une nouvelle église et un tribunal. Une deuxième place à arcades fut même édifiée à partir de 1841 près de l'église car la première ne suffisait plus. Cela fait figure d'exception pour une bastide de posséder deux places à arcades. Des anciens remparts, il ne reste presque plus rien à part quelques vestiges isolés et une vieille tour carrée, un peu cachée, au sud-ouest de la ville. Le cœur historique, c'est la belle place située juste après le pont et c'est dans les ruelles à proximité qu'on trouvera les maisons les plus anciennes, datées du XVIe siècle. Le pont de pierre, à trois arches enjambant l'Arros date de 1846-47 ; il succéde à un vieux pont en bois. Plaisance possède tous les commerces et services ainsi que de belles infrastructures dédiées aux loisirs et à la culture : cinéma, piscine, médiathèque, mini-golf, lac… Des arènes datées de 1936 ont même pris la place d'autres plus anciennes qui avaient été construites en 1862. Auparavant, les courses landaises se déroulaient sur la place de la mairie, c'est dire si c'est une tradition ancienne ici. La première pierre de l'église de l'Immaculée-Conception a été posée en 1854. Le même architecte construira plus tard, en 1866, la célèbre basilique de Lourdes, un peu sur le même modèle. Ce nouveau bâtiment remplaça la vieille église Sainte-Quitterie qui fut, hélas, détruite. Un très bel orgue récent, dont on fait usage en de nombreuses occasions, y a été inauguré en 1988. Composé de plus d'une tonne et demie de métal (plomb et fer), de 25 m3 de bois et de 50 m2 de peau d'agneau, cet orgue-retable décoré par un peintre est une première en Europe depuis le début du XVIIIe siècle ! Il a été financé par un millier de souscripteurs qui ont parrainé les tuyaux. Faites donc un détour par Plaisance-du-Gers, ses habitants sont de vrais Plaisantins. Et ce n'est pas une blague !

Plaisance-du-Gers

Dans le secteur où l'Arros rejoint l'Adour apparaît Termes d'Armagnac, entre Plaisance-du-Gers et Riscle. Nous ne sommes pas très loin des belles collines de l'Armagnac et du Vic-Bilh et leurs vignobles réputés. Du vieux château du XIIIe siècle, il subsiste le donjon carré haut de 36 mètres, en belles pierres ocre. Cette tour à l'architecture militaire gasconne caractéristique revêtait une importance stratégique considérable, de par sa situation frontalière avec le Béarn. D'ailleurs le nom de Termes vient du latin qui signifie « limite ». Le château, acquis par la commune en 1960, fut classé aux Monuments Historiques en 1962 puis restauré. Il est ouvert à la visite toute l'année et vous pouvez y admirer des scènes reconstituées avec personnages, un espace musée, le tout sur différents niveaux accessibles à l'aide d'un escalier de 150 marches. Beau panorama sur la chaîne des Pyrénées, surtout quand les sommets ont revêtu leur manteau blanc. Concerts, théâtre, contes et surtout spectacles médiévaux en été en ont fait un lieu bien fréquenté. La personnalité marquante née au château, est un dénommé Thibault, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc qu'il rejoignit au siège d'Orléans. Termes d'Armagnac est un tout petit village dont la visite est rapide. Cependant, la belle église Saint-Pierre du XVe siècle, avec son clocher original terminé par une flèche pointue en ardoise mérite un coup d'œil pour son riche mobilier intérieur, notamment un retable classé du XVIIIe siècle.

Termes d’Armagnac

Tillac est un splendide village de plaine à découvrir au cœur d'un vaste territoire agricole situé entre Mirande et Marciac. Fortifiée par Bernard VII, comte d'Armagnac, la petite cité avait la forme d'un quadrilatère. Son château « castelnau » a été détruit de même que les remparts mais deux anciennes tours subsistent : elles sont les derniers vestiges de ces mêmes remparts. En premier lieu la tour de l'horloge, avec meurtrière, qui ne possède que trois côtés et pas de toit. C'est un système original dit de « gorge ouverte » qui évitait qu'un ennemi puisse s'y installer. Ce dispositif défensif est rare dans la région. Il existe également après l'église, dans un environnement agréable, la tour carrée « de Mirande ». Vous prendrez beaucoup de plaisir à déambuler dans les ruelles historiques. Vous admirerez les maisons anciennes à colombages courant au-dessus de galeries couvertes avec de gros piliers en chêne, le puits et son café pittoresque, le kiosque et l'église Saint-Jacques-le-Majeur du XVe siècle. A Tillac, le visiteur se sent plongé quelques instants à l'époque médiévale, à l'instar des acteurs du film américain « D'Artagnan » tourné ici en 2000. Le château de Pallanne édifié à partir de 1780, à l'extérieur du bourg direction Marciac, accueille aujourd'hui dans son parc un vaste terrain de golf 18 trous, très réputé. Le bâtiment qui comprend aussi une orangerie, un pigeonnier et une chapelle a été entièrement restauré vers 1980. C'est aujourd'hui un lieu d'hébergement d'exception.

Tillac

Villecomtal, baigné par l'Arros, est un village bien dynamique, avec ses commerces, ses écoles et ses associations. C'est un ancien bourg fortifié dont il ne reste aucun vestige à part une vieille porte de ville dite « Tour du château ». Si vous avez la chance de la trouver ouverte, visitez l'église Saint-Jacques et admirez son plafond entièrement décoré. Villecomtal est surtout connu pour son usine de production laitière construite en 1956 et appelée ici « La laiterie ».

Villecomtal-sur-Arros

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Petite promenade hors des limites du 65 pour découvrir quelques communes attrayantes du Gers (points rouges sur la carte) :

Barran

Bars-Château de Marignan

Bassoues

Beaumarchés

Betplan

Durban

Isle-de-Noé

Marciac

Miélan

Mirande

Monlaur-Bernet

Plaisance-du-Gers

Saint-Blancard


Sansan

Termes d’Armagnac

Tillac

Villecomtal-sur-Arros

Ancienne ville fortifiée, avec son château fort, Durban est une jolie petite commune au sud d’Auch. Le centre d’intérêt principal est son joli moulin à vent. Panorama étendu et table de lecture. Ruines du château. La visite de Durban est à coupler avec celle de Sansan, à moins de cinq minutes en voiture.

Durban

Petit village du Gers juste à côté de Castelnau-Magnoac. Bel ensemble château-église au hameau de Bernet. Mérite un coup d’œil si vous passez dans le coin. Le château de Bernet, en partie reconstruit après 1843,comprend mâchicoulis, créneaux et échauguettes. A ses côtés, la belle église Sainte-Foy du XVe.

Monlaur-Bernet

Petit village internationalement connu dans le milieu de la paléontologie C’est en effet dans ce petit coin du Gers qu’a été découvert en 1834 un gisement fossilifère de première importance par Edouard Lartet. Un sentier pédagogique avec plusieurs panneaux explicatifs a été aménagé en 2018. Compter une heure de visite environ (se garer à l’église). La visite de Sansan est à coupler avec celle de Durban, à moins de cinq minutes en voiture.

Sansan

Sorte de « petit Carcassonne » du Gers, juste au nord de Boulogne-sur-Gesse. Le cœur du bourg est très pittoresque. Le site du château est occupé dès l’antiquité. A noter la présence, dans les environs, de nombreux plans d’eau qui permettent de passer une agréable journée.

Saint-Blancard