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Histoire des pèlerinages

à Lourdes

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Du 11 février au 16 juillet 1858, Bernadette Soubirous verra apparaître 18 fois une « dame » qui se présenta à elle en disant « Je suis l’Immaculée Conception ». A chaque apparition, des attroupements sont de plus en plus nombreux pour accompagner la jeune bergère, avec des pics atteignant les 15000 personnes. Le clergé et les autorités sont débordés, et l’affaire est prise très au sérieux jusqu’au plus haut niveau de l’Etat.

Devant un tel afflux de personnes, des mesures sont prises, censées assurer la sécurité publique. On ira jusqu’à interdire les accès à la grotte le 8 juin 1858 et verbaliser les contrevenants. Le 5 octobre 1858, l’Empereur Napoléon III ordonne la réouverture de l’accès à la grotte. En 1859, on comptabilise une centaine de visiteurs par jour sur le lieu des apparitions et pour la première fois le 5 juillet 1859, dans les rapports de police, on utilise le mot de « pèlerinage ».

Après enquêtes, interrogatoires et témoignages par une Commission, l’évêque Mgr Laurence déclare le 18 janvier 1862 que les apparitions revêtent les caractères de la Vérité et « les fidèles sont fondés à la croire certaine ».  Le 4 avril 1864, on plaça la statue que nous connaissons devant une foule considérable.

Les premiers pèlerinages officiels sont organisés localement. Le premier, le 25 juillet 1864 par la paroisse de Loubajac.

Le père Marie-Antoine (notre photo) fut charger d’inaugurer, à partir de 1869, l'interminable série de pèlerinages, d'abord de la région de Tarbes, puis le canton de Riscle dans le Gers (800 pèlerins, 27 avril 1869) et l'année suivante, le 27 avril 1870, le pèlerinage à pied au départ de Montréjeau (150 kilomètres aller-retour pour 2000 pèlerins). Année 1872 : pèlerinage des Bannières et du 21 au 25 juillet 1873 : premier pèlerinage « national ». Le 14 septembre 1874, le père Marie-Antoine instaure la procession aux flambeaux.


A noter aussi que le 9 mars 1866, le premier train est arrivé en gare de Lourdes participant là-aussi à un essor considérable des pèlerinages.

Dans la basilique supérieure, les souvenirs de deux pèlerinages bigourdans sont encores présents : celui de la paroisse de Bagnères-de-Bigorre et celui de Tarbes.

14 juillet 1872 : pèlerinage de Bagnères-de-Bigorre

6 avril 1874 : pèlerinage de Tarbes

Les pèlerinages officiels sont nés d’un besoin de canaliser les foules considérables qui venaient à Lourdes dans un certain désordre.

Il était d’usage d’effectuer les processions dans les rues de Lourdes.

On organise des marches ou des alignements de longue durée où les gestes sont lents et répétitifs, à un rythme régulier.

Puis des pèlerinages vont se « spécialiser » : anciens combattants, prisonniers de guerre, marins, soldats…

On verra des mineurs de fond.

Ainsi qu’en 1914, la Procession des Députés, inimaginable aujourd’hui.

De nos jours, les pèlerinages sont très nombreux (il existe un calendrier des pèlerinages). Depuis 1948, un aéroport (grandement amélioré en 1958) permet aussi de venir en avion. On note aujourd’hui une évolution avec des pèlerins individuels et des non croyants touristes.

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Les premiers pèlerinages furent ceux des communes (paroisses) puis celui des régions, comme le pèlerinage Breton par exemple.

Le pèlerinage des gardians de Camargue en octobre 2016. Merci à Annie pour les clichés.

Voir aussi notre page spéciale sur le Pèlerinage militaire international.