Les photographies de

Philippe Dumoulin

« Philippe Dumoulin a fait carrière dans l’Éducation nationale. Sa passion est la photographie. Amateur éclairé, il est secrétaire général du Cercle des XII animé par son ami, Jean Dieuzaide. Pendant douze ans aux côtés de Lucien Clergue, il participe aux Rencontres internationales d’Arles. Cofondateur de la revue Photo Jeunesse, membre du comité directeur de Gens d’images, membre de la Photographic Society of America, il anime régulièrement des stages et des conférences. Ses œuvres, exposées dans les salons nationaux et internationaux, ont été primées à maintes reprises. » (www.monhelios.com)

En co-édition avec le Parc national des Pyrénées, un livre de photographies a été publié en 2016 pour l’anniversaire des 15 ans des éditions Monhélios. Cet ouvrage évoque la rude vie des hommes en montagne, une économie montagnarde qui a pour décor le cirque de Gavarnie.

Vous pouvez vous procurer « Paysans d'Altitude » en envoyant un chèque de 29 € aux Editions Monhelios, 1 Rue d'Aquitaine, 64000 PAU (Port gratuit. Ne pas oublier de mentionner l'adresse postale de la personne à laquelle il doit être envoyé).

L’usine Peñarroya de Pierrefitte-Nestalas

En août 2017, Philippe Dumoulin nous écrit : « Je viens de trouver sur internet votre dossier concernant les mines argentifères de Pierrefitte. Je suis ravi car durant plus de 10 ans, en ignorant tout ce qui s'y était passé, je suis allé chaque été faire des photos dans ces lieux.... mais essentiellement dans le bassin de décantation qui se trouvait bien plus haut (en 1965, pour des raisons de santé, j'avais dû acheter une petite maison à SASSIS, près de LUZ, où mon épouse pouvait se reposer durant les congés scolaires - Nous étions instits). Dans ce bassin de décantation totalement désolé, j'ai pu réaliser des photos exprimant mes angoisses nucléaires. Elles ont fait le tour du monde. Si mes images peuvent vous être utiles, vous pouvez les utiliser. »

Chemin de Croix de l'An ...

« J'ai beaucoup photographié le bassin de décantation de l’usine Peñarroya de Pierrefitte... Voici une série intitulée « Chemin de Croix de l'An ... »  Ce sont des copies hâtivement faites, excusez-moi. Les tirages argentiques sont superbes. La diapo couleurs : En 1970, Je développais moi-même les diapos... mais je n'avais pas les bains professionnels Kodak... aussi 50 ans plus tard, la conservation n'est vraiment pas fabuleuse… »

Le Dormeur du val des Aurès

« J'ai réalisé ces photos vers 1965 dans le bassin de décantation de "la mine morte". Le traumatisme de la guerre d'Algérie était très fort en moi.... 50 ans plus tard, il l'est toujours. Je n'ai jamais montré ces images (Le Dormeur du val des Aurès)… Elles sont pour vous, mes amis. »

Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, octobre 1870

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

La maison qui se meurt

« Un apercu rapide de l'Histoire d'Amour qui durant plus de 10 ans me lia à cette maison située à coté du bassin de décantation de la Peñarroya. Mon ami Denis BARRAU s'inspirant de mes écrits en a fait un conte... »

Voir l’intégrale du conte.

Philippe Dumoulin aura le plaisir de répondre à vos questions ou tout simplement échanger avec vous au : 05 63 32 12 83, ou par mail philippe.dumoulin1@free.fr

Ce bassin de décantation, désolé, au milieu de la nature et des aspics a une dimension de 200-300 mètres de diamètre. Il ressemblait à une image de fin du monde après une bombe atomique. Il a permis à Philippe Dumoulin de divaguer et d’exprimer ses sentiments contre le nucléaire, notamment Golfech. Commencé en 1965, ce « chemin de Croix de l’an 2000 » est destiné aux croyants et non croyants, avec comme symboles malgré les malheurs : la rédemption, le pardon, la renaissance.