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Concours de vélos de tourisme

au Tourmalet en 1902 !

En 1902, huit ans avant le premier passage du Tour de France dans les Pyrénées, est organisé un concours de vélos. Organisé par le « Touring Club de France », ce n’est pas le forcément le coureur le plus rapide qui est récompensé, mais les innovations technologiques de la bicyclette. Plusieurs fabricants ont donc envoyé leurs dernières machines. Nous avons retrouvé les images de cette époque « héroïque » :

Le parcours est le suivant : départ de Tarbes, puis Lourdes, Barèges, Tourmalet, Bagnères… Le tout deux fois, soit 215 km et 4158 mètres de montée.

Un bivouac de l’organisation est installé au sommet du Tourmalet.

Les coureurs doivent pointer au contrôle. Au fond, la descente vers Campan.

Le premier à arriver est Fourreau, poussant sa bicyclette. Mais l’ordre des arrivées était sans importance pour le classement final des machines, même s’il y avait une prime pour le coureur, selon son rang, de façon à les encourager à « pousser » sur leurs machines.

On note parmi les innovations : les chaînes de largeurs différentes (mais si les unes étaient assemblées avec les antiques boulons de jonction, d’autres avaient des crochets de fermeture plus modernes), les changements de vitesse avec deux chaînes et plusieurs pignons (système Vivie). Il y avait aussi les changements de vitesse Hub two Speed, ou encore WT et Peugeot. Des rares pédales étaient extensibles et s’adaptaient au pied. Les jantes étaient en acier tubulaire, mais on en trouvait aussi en aluminium et bois. On notait également les pneus, les fourches, les freins et le poids. La meilleure moyenne était 16-17 kilos mais la bicyclette la plus lourde pesait 22 kilos.

La descente du premier coureur est précédée d’une automobile à klaxon.

Fourreau, dit la Varlope Volante, entame la descente.

Ces deux coureurs abordent ensemble la descente, mais ne se livrent pas au plaisir de la lutte, de crainte d’être emporté dans un ravin.

Certains concurrents plus prudents, commencent d’ailleurs la descente à pied. Les machines ont été testées et classées après la course dans les ateliers de construction militaires de Tarbes.

Wattelier arrive au sommet du Tourmalet.

Un autre concurrent arrive au poteau « Ralentir », mais l’état de la route n’incite pas à prendre tous les risques.

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