Usines, industries, mines, carrières

dans les Hautes-Pyrénées

Notre département possède de nombreux atouts : tourisme de montagne, stations thermales, pélerinages… Il a également un riche passé industriel. Avec l’aide de photos anciennes, nous allons vous montrer que notre département était très dynamique et employait beaucoup de personnes. C’était avant que la mondialisation n’entraîne les usines vers les pays où la main d’œuvre est bon marché. Certaines entreprises ont, malgré tout, réussi à résister mais elles sont peu nombreuses.

Tarbes - L’arsenal (GIAT), usine d’armement créée en 1870, et fermée en 2006 est le symbole de la désindustrialisation de notre département. Le site employait plus de 6000 personnes à ses plus belles heures mais seulement 850 en 2002. Le site a été réhabilité à partir de 2007 en un nouveau quartier de Tarbes à dominance culturelle et ludique (cinéma, archives municipales, bowling, restaurants…). Des projets sont à l’étude pour les derniers bâtiments restants.

Tarbes - Les ateliers de Barthélémy Gache avaient leur siège social à Tarbes. Créés en 1922 et portant successivement les noms de Ateliers de l’Adour, Société des Forges et Ateliers des Pyrénées, ils terminèrent sous l’appellation Ateliers Hugues Tool. Ils étaient spécialisés dans la réparation des locomotives et des wagons. 700 ouvriers y travaillaient en 1925.

Bazet - L’usine d’électro-céramique (CGEC) fut créée en 1922 pour fabriquer des isolateurs des lignes de transport électrique. Elle ferma ses portes alors qu’elle portait le nom de Ceraver en 1980. De nouvelles entreprises se sont installées sur le site à partir de 1985, notamment la SCT (Société des Céramiques Techniques) et Boostec (Il y a aussi CeraFast, Pall, Teknimed, SBM et Tridelta). En 2015, on compte 430 emplois sur le site. Pour l’instant tout fonctionne bien, on recrute !

Lannemezan- vue aérienne des usines. C’est la présence de ressources en énergie électrique qui favorisa l’implantation d’usines d’électrochimie et d’electrométallurgie. Dès 1917, une unité de production d’acide nitrique fut montée pour fabriquer des poudres pour le conflit mondial, puis s’est spécialisée dans les engrais et produits azotés. En 1938-1939, c’est Pechiney qui construisit une usine de production d’aluminium.

Soues-Séméac- Les Constructions Electriques de France s’installent en 1921. L’établissement s’appellera ensuite Alsthom, puis Alstom. L’usine employait 2200 salariés en 1978 pour la fabrication de locomotives.

Voir des vues aériennes récentes

Louey- La SOCATA fabrique des avions près de Tarbes depuis 1941 (Morane-Saulnier) - en savoir plus.

Pierrefitte-Soulom-Villelongue - Le site était en 1906 le premier site pyrénéen d’électrométallurgie (société française de Silico-manganèse). Ces usines ont eu un rôle économique considérable en retardant l’exode rural. Beaucoup de paysans trouvaient un revenu complémentaire dans ces usines (comme à Lannemezan).

Aureilhan-Tarbes - La tuilerie Oustau, créée en 1873 et fermée en 1970, était un des fleurons de la région - en savoir plus.

Aureilhan-Tarbes - La maison Noguès, fondée vers 1850 au Bout-du-Pont, fabriquait des machines agricoles réputées - en savoir plus.

Bagnères-de-Bigorre - Les établissements industriels Dominique Soulé construisaient du matériel roulant pour tramways et chemins de fer.  L’établissement a fermé, mais de nouvelles usines occupent le site - en savoir plus.

Bagnères-de-Bigorre - La société familiale a été reprise à Bagnères par Pierre-Georges Latécoère avant que celui-ci ne fonde sa célèbre entreprise de fabrication d’avions à Toulouse en 1918 - en savoir plus.

Gerde - Les Etablissements Comet, à un kilomètre de Bagnères, fabriquaient le tissu des Pyrénées. De l’usine, créée en 1880, sortaient capes, manteaux, châles, jupons, peignoirs écharpes… Un temps, centre Laurent-Fignon, c’est aujourd’hui un hôtel.

Sarrancolin-Beyrède - L’usine d’aluminium en construction.

Sarrancolin-Beyrède - Le transport des tuyaux pour les usines d’aluminium.

Labassère - La fabrication des ardoises. On trouvait aussi des filons à Juncalas, Ségus et Viscos.

Tournay - Les minoteries sont des nouvelles usines qui ont remplacé les anciens moulins.

Argelès-Gazost - Les établissements de Las Penétas, fondés en 1922,  fabriquaient des porte-plumes réservoirs (photo 1924). C’étaient des articles de luxe importés en Angleterre ou aux Etats-Unis.

Artagnan - La fabrication des barreaux de chaise. Cette photo anecdotique d’artisanat local montre surtout que tout se fabriquait dans notre département.

Barlest - L’usine à plâtre de M.Clouchet.

Campan-Payolle - La carrière de marbre. Le marbre pyrénéen était réputé jusqu’à Paris et Versailles. Outre Payolle, on extrayait le marbre à Sarrancolin, Bagnères, Lourdes, Montoussé, Hèches et Saint-Pé.  Des reste de carrières ont été retrouvés à Sost, Troubat, Bramevaque, Anla, Guchan, Grézian, Bize, Ilhet…

Batsère - Une très ancienne photo de la carrière de Batsère dans les Baronnies.

Cauterets - Une scierie au Pont de la Raillère, près de la cascade de Lutour. La production de bois était une richesse de nos montagnes.

Chèze - Les mines de Chèze, tout au fond de la photo, permettaient l’extraction de plomb et de zinc. On longe encore aujourd’hui les ruines le long de la route menant de Pierrefitte à Luz.

Aragnouet-Eget - Une autre grande richesse de notre département était la fabrication d’électricité à l’aide de nombreuses centrales hydro-électriques installées à des endroits stratégiques en montagne (Aragnouet, Soulom, Pragnères, Campan, etc…)

Ferrières - et ses mines de Baburet d’où on extrayait le fer (cela donna le nom à la commune).

Loudenvielle - Les mines de manganèse du Louron.

Loures-Barousse - Les usines à chaux.

Madiran - Un four à chaux. On fait brûler du calcaire dans un four pour obtenir une poudre blanche, la chaux vive, qui sera utilisée dans l’industrie ou l’agriculture.

Orignac - Les mines à ciel ouvert de lignite ont été exploitées jusqu’aux années 1950 - en savoir plus.

Sarrancolin-Beyrède - La célèbre usine que tout visiteur de la vallée d’Aure longe le long de la route.

Pierrefitte-Cauterets - Les mines de plomb argentifère ont été exploitées jusqu’en 1969 par la socité Peñarroya (devenue plus tard Métaleurop) - en savoir plus.

Montgaillard - L’usine de production d’électricité.

Lourdes - La société « L’Ophite des Pyrénées » a été constituée en 1920. On extrayait des matériaux concassés pour l’entretien des routes et le balastage des voies ferrées. L’ophite (c’est le nom du caillou) a donné son nom à ce quartier de Lourdes. La photo, de mauvaise qualité, est extraite d’un journal de 1925, mais c’est la seule que nous possédons. A noter l’excellent livre de Monique Alonso, richement illustré et documenté sur les carrières de l’Ophite, paru aux Editions Livres en Bigorre (à Tournay) en 2013.

Pétrole - On a trouvé du pétrole en plusieurs points du département : Bonrepos, Castéra-Lou, Juillan, Sadournin, Antin, Burg - en savoir plus.

Saint-Pé-de-Bigorre - On ne sait pas ce que fabriquaient les usines Labouriès (peut-être des clous, du textile ou des peignes de corne car c’étaient les industries principales de Saint-Pé, merci de nous renseigner).

Trie-sur-Baïse - L’usine Milou :  corderie, filature et scierie.

Arras-en-Lavedan - L’histoire de l’usine de diamants est vraiment extraordinaire, nous l’avons gardée pour la fin et nous vous laissons la découvrir : ici.

Vous voulez nous envoyer d’autres photos ou nous apporter des renseignements complémentaires : merci d’écrire à cette adresse.

Revenir à la page "Bonus et surprises". Revenir à la page "Bonus et surprises". Accueil.

Sarrancolin - L’usine à chapelets vers 1910.

Saint-Lary - L’usine de nickel et la fonderie étaient situées à la sortie de la commune en allant vers Aragnouet.

Sabarros - Fabication de briques et de poteries.

Puntous - Les minoteries ont accéléré le déclin des vieux moulins à eau.